Série de dessins effectués pendant mes allers-retours en train sur la ligne Rouen-Paris Saint Lazare pendant quatre ans. Le corps glisse tout doucement vers le sommeil, le corps devient pesant et les pensées légères. Il se froisse, se plie, se déforme. Dessiner mes voisins de voyage endormis est comme le rapt d'une intimité. Le corps s'abandonne réellement, il n'existe pas à ce moment-là de distinctions sociales, le naturel est bien présent.

glissement, 2004, série de dessins, crayon graphite,13.5 x 20.5 cm ou 20 x 13,5 cm.